Le travail, comme moyen de mobilisation des ressources, est fourni par des personnes qui se sont dotées d'une ou de plusieurs agilités manuelles ou intellectuelles et qui acceptent de se mettre à la disposition de ceux qui en ont besoin.
Quand un individu a des compétences qu'il n'arrive pas à vendre, il est en situation de chômage.
Dès lors, les compétences qu'il a acquises, ne lui sont d'aucune utilité pour réussir, il doit, alors, développer des compétences en savoir être et, non plus, en savoir faire ; c'est cela que j'appelle l'agilité émotionnelle qui se traduit par une plus grande flexibilité pour s'adapter.
C'est cela qui explique les contre-performances, malgré les efforts importants consentis et toute la bonne volonté affichée.
L'état a besoin, lui même, d'être accompagné par des savants en sciences, techniques, économie, droit ou en management public pour construire un environnement adéquat et renforcer les agilités manuelles et intellectuelles.
Et pour encadrer les jeunes eux mêmes, il faut des mentors, des vulgarisateurs de savoirs, des coachs et autres motivateurs.
C'est à ce prix là que nos sacrifices collectifs produiront des résultats satisfaisants